Saint Pierre et le coq.
Pour comprendre comment la girouette coq s'est imposé comme le motif de girouette préférée, il est important de raconter l'histoire de Saint Pierre. Dans les passages bibliques décrivant ces événements, il est dit que Pierre reniera Jésus trois fois "avant que le coq ne chante". C'est pour cette raison que le coq est devenu le symbole de Saint Pierre pour les chrétiens. Entre 590 et 604 après J.-C., le pape Grégoire Ier est allé plus loin en déclarant que le coq, emblème de Saint Pierre, était le symbole le plus approprié pour le christianisme. On pense que cette déclaration est à l'origine de l'apparition des premiers coqs au sommet des églises.
Le coq fait la loi.
Au IXe siècle, le pape Nicolas Ier a officialisé le coq. Son décret stipulait que toutes les églises devaient afficher une girouette coq sur leur clocher ou leur coupole comme symbole de la trahison de Jésus par Pierre. Conformément à ce décret, les églises ont commencé à utiliser des girouettes avec le coq. Les colons européens ont apporté des girouettes partout où ils allaient, y compris dans le Nouveau Monde. Aujourd'hui, vous pouvez retrouver des girouettes - la plupart avec des coqs, mais parfois avec d'autres symboles - sur de nombreux bâtiments en Europe, aux États-Unis et ailleurs.
Coq d'église et coq gaulois.
Vous avez surement déjà entendu dire que le coq se dresse au sommet de l'église, car il s'agit du symbole français. Les Gaulois l'auraient notamment utilisé comme signe. Pour étayer cette affirmation, nous voudrions rappeler que le mot latin « Gallus » signifie « gaulois » mais aussi « coq ». Mettons les choses au clair. Non, les girouettes coqs au sommet des églises n’ont aucun rapport avec un symbole patriotique. Si cette volaille était unique à la France, pourquoi le verriez-vous au-dessus des églises sur le reste du globe ? Dans l'art chrétien, le coq est un symbole international.